Les passagers de la Costa Concordia ont peur de reprendre la mer

Les passagers de la Costa Concordia ont peur de reprendre la mer

Les croisières sont des occasions parfaites pour visite et profiteur des avantages d’une promenade en mer. Il faut toutefois savoir que ceci n’est pas vu du même œil par tous. En effet, pour les passagers de la Costa Concordia, l’expérience vécue n’est pas restée sans séquelles psychologiques. Dans cet article, on vous fait un résumé de l’expérience des passagers de ce navire.

C’est quoi la Costa Concordia ?

La Costa Concordia est un bateau de croisière qui a été mis à flot en septembre de 2005 et qui était réputé pour les nombreux services à bord. La société Costa croisière était connue pour son service de qualité et pour ses tarifs compétitifs qui attiraient de nombreux amoureux de la mer.  Son trajet se faisait entre la France et l’Espagne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. La croisière durait en tout sept jours et les départs variaient en fonction de votre lieu de départ.

A lire également : Vacances au ski : comment choisir la bonne veste ?

La tragédie de janvier 2012

Ce paquebot à longtemps naviguer et en mère et durant son périple a eu à transporter plus d’une centaine de croisiéristes. Habituellement, le bateau accoste à chaque port pour embarquer et débarquer des passagers. Elle passe une journée au port avant de poursuivre sa route vers un autre port. Toutefois, lors de son dernier parcours, les choses ne se passent pas comme prévu.

En effet, le bateau devrait normalement se diriger vers le port de Savone en Italie, sa prochaine destination. Néanmoins, le capitaine change de cape et se dirige vers l’île de Giglio en informant qu’une partie de l’équipage qui était à bord. Le reste des passagers par contre n’avaient guère connaissance des nouvelles décisions du capitaine. De plus, 2h avant, un membre de l’équipage désactive de nombreux systèmes de sécurité et même l’alarme. Des actions qui empêchèrent les ordinateurs de bien faire leur travail.

A lire également : Le patrimoine culturel immatériel : destinations pour découvrir les savoir-faire et traditions ancestrales

Le capitaine part au restaurant et laisse le navire en pilotage automatique. Durant ce temps, un aux officiers s’occupe de faire la surveillance afin de s’assurer que tout va pour le mieux. À 21h34, le commandant quitte le restaurant et prend le contrôle manuel du paquebot. L’officier lui communique les informations nécessaires pour continuer la route.

aerial photography of boat on body of water

Un peu plus tard, le commandant ordonna des manœuvres pour tourner le bâtiment et corriger sa position. Mais à ce moment l’incompréhension est totale. En effet, lorsque le timonier hurle « cap 315 », l’officier hurle « 335 » tandis que le commandant trouvait « 325 ». La confusion continue jusqu’à ce que le bateau ait un impact à 21h45 et 7s contre un ensemble de rochers. Quelques secondes plus tard, c’était le black out.

Bilan des dégâts de Costa Concordia

Il faut savoir que l’impact n’est pas resté sans dégât. En effet, le bateau coulera très vite et faisant ainsi vivre aux passagers une scène digne du Titanic. Le bilan est lourd avec 32 morts et plus d’une centaine de personnes blessées. La plus jeune des victimes avait seulement 5ans au moment des faits.

Il faut savoir que l’expérience de mort imminente fut très traumatisante pour les passagers. Être perdues en mer sans savoir si les secours arriveront à temps ne laissa pas les victimes sans séquelles. Au contraire, cela a provoqué en eux la peur de prendre à nouveau le bateau.

Les conséquences psychologiques sur les passagers survivants

Les conséquences psychologiques sur les passagers survivants sont profondément marquantes. Après avoir vécu une telle tragédie, il est naturel que ces personnes aient développé des troubles anxieux et des traumatismes post-traumatiques. Les nuits sont peuplées de cauchemars récurrents où le souvenir de la nuit fatidique resurgit avec force.

La simple idée de monter à bord d’un navire provoque chez eux une angoisse incontrôlable. Leur confiance envers l’industrie maritime s’est effritée et ils redoutent désormais les mers autrefois si attirantes.

Pour faire face à cet état de stress post-traumatique, certains ont cherché refuge dans des thérapies individuelles ou collectives. La parole se libère au sein du groupe.

Les mesures de sécurité renforcées pour rassurer les futurs voyageurs

Face à ces peurs persistantes, l’industrie maritime a dû prendre des mesures drastiques pour rétablir la confiance des futurs voyageurs. Les compagnies de croisières ont mis en place un arsenal de mesures de sécurité renforcées, visant à garantir la sûreté et le bien-être des passagers.

Les navires sont désormais équipés de systèmes sophistiqués de détection et de prévention des accidents. Des capteurs ultramodernes surveillent en permanence les conditions météorologiques, la stabilité du navire et détectent tout éventuel danger imminent. Ces dispositifs permettent aux capitaines d’être alertés instantanément et de réagir rapidement en cas d’anomalie.

Une nouvelle réglementation impose une formation rigoureuse pour tous les membres d’équipage. Chacun doit être formé aux procédures d’évacuation d’urgence afin que toutes les personnes à bord sachent comment réagir en cas de situation critique. Des exercices réguliers sont aussi organisés pour simuler différentes situations afin que chaque membre de l’équipe puisse agir avec calme et efficacité lorsqu’il y a urgence.

Les protocoles liés au service médical à bord ont été améliorés. Les bateaux doivent maintenant disposer d’une infirmière ou d’un médecin qualifié présent 24 heures sur 24 afin de pouvoir répondre rapidement aux besoins médicaux des passagers en cas d’accident ou de malaise.

Les normes relatives à l’architecture intérieure ont évolué. Les navires doivent être conçus de manière à faciliter l’évacuation en cas d’urgence. Les couloirs ont été élargis, les sorties de secours sont mieux signalées et les systèmes d’éclairage de secours ont été améliorés pour assurer une visibilité maximale même dans des conditions défavorables.

Malgré toutes ces mesures prises par l’industrie maritime, il est compréhensible que certains passagers restent inquiets quant à leur sécurité lorsqu’ils prennent la mer. La reconstruction de la confiance prendra du temps, mais avec le renforcement des normes, l’industrie maritime espère regagner la confiance des voyageurs.